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vendredi, avril 19, 2024

L’ouragan Michael un test pour les codes du bâtiment

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Il avait fallu un ouragan catastrophique nommé Andrew en 1992 pour que les législateurs mettent en place un code du bâtiment capable de résister aux tempêtes en Floride. Selon la situation géographique, certaines régions étaient exemptées des règles plus strictes.

 

Voici que Michael, la plus récente tempête à endommager l’État, a donné une mauvaise leçon aux habitants du Panhandle et vient de prouver que l’exception ne fera plus la règle.

Il y a 26 ans, Andrew avait sévèrement endommagé et/ou complètement détruit, au-delà de 125 000 maisons lors de son passage dans le comté de Miami Dade, une des régions les plus peuplées de la Floride du Sud-est. Les autorités avaient ensuite ordonné une solide révision des codes du bâtiment résultant en une loi qui oblige la construction des structures à résister à des vents de 165 mph.

Puis, chaque région de l’État a été catégorisée et codée pour faire face  à des tempêtes de catégorie trois à cinq.

La sévérité du code du bâtiment varie selon les risques de frappe d’un ouragan, la proximité de la mer ou du Golfe, la densité de la population, de la forêt avoisinante, etc. Finalement, depuis 2001, la loi exige que toutes structures en Floride doivent être construites ou ajustées au code 3, minimum, pour résister à des vents de 111 mph, ce qui correspond à un ouragan de catégorie 3. Sauf dans les comtés susceptibles aux ouragans les plus vicieux. Le comté de Broward exige le code 4 et Miami le code 5.

 

Le Panhandle faussement protégé

Une exemption avait été allouée pour les habitations construites dans les terres du Panhandle puisque la région est boisée. La croyance était que les arbres fournissent une barrière naturelle servant de protection contre la fureur d’un ouragan.

 

Ce n’est qu’en 2007 que les maisons nouvellement construites à plus d’un mile de la côte du Golfe du Mexique dans le Panhandle, ont été tenues de respecter les normes plus strictes. Parmi ces obligations, des fenêtres incassables, des toits fortifiés et des piliers en béton armé. Mais les résidents de cette région rurale sont, pour la plupart, des travailleurs de la pêche et les maisons mobiles vieillottes sont abondantes et loin d’être fortifiées.

Tout était beau jusqu’à ce que l’ouragan Michael frappe cette région avec des vents dévastateurs de catégorie 4, rasant tout, même la forêt. À partir du Golfe du Mexique allant jusqu’en Géorgie, les arbres et bâtiments situés à plus de 70 miles du rivage ont été anéantis.

L’exemption des codes anti-ouragan a prouvé que les structures non fortifiées ont fléchies comme des châteaux de cartes.

L’école de pensée voulant que les arbres ralentissent le vent de la tempête est maintenant désuette. « Ces arbres deviennent des projectiles et des objets volants » raconte Don Brown, ancien législateur de cette région qui occupe maintenant un poste au Florida Building Commission.

 

Vous pouvez croire que l’application des codes de construction immobilière ne fera plus d’exception.

 

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