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jeudi, mars 28, 2024

Que les vrais Canadiens se lèvent

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S’il le pouvait, l’entraîneur Michel Therrien utiliserait le temps d’arrêt dont il dispose pour les matchs pour interrompre la saison des Canadiens de Montréal pendant quelques semaines ! Il semble que ce soit l’unique solution à l’actuelle descente aux enfers de l’équipe.

Les dix défaites subies dans les 11 derniers matchs, avant la visite en Floride, viennent d’annuler les neuf victoires lors des 10 premières rencontres du calendrier. La séquence record de début de saison n’est déjà plus qu’un lointain souvenir.

Entre les deux passages extrêmes, les Canadiens ont conservé un dossier de 10-3-3 forcément plus représentatif de sa valeur réelle.

Parce que même quand l’équipe inventait des façons de gagner en amorce de saison, en pouvant compter sur le brio de Carey Price et la fougue de Brendan Gallagher, elle n’était pas aussi bonne qu’en réalité.

Et même quand elle est complètement désarçonnée, sans Price et Gallagher, elle n’est pas aussi mauvaise qu’il n’y paraît.

À défaut de profiter d’un temps d’arrêt allongé, le Tricolore espérait que la courte pause de Noël passée à la maison soit suffisamment réparatrice. Cela dit, le retour du balancier est peut-être pour bientôt. L’équipe ne joue pas si mal, l’effort y est. Il ne suffit parfois que d’un exploit individuel ou d’une remontée victorieuse pour redynamiser la confiance du groupe, qui est totalement à plat on le devinera.

Position inconfortable

Avec tout ça, les Canadiens vont bientôt arriver à la mi-saison en se retrouvant dans une position qui, sans être nécessairement précaire, risque d’être inconfortable. Qui eut cru, il n’y a pas si longtemps, que les Panthers de la Floride, les Red Wings de Detroit et les Bruins de Boston puissent se retrouver aux Fêtes devant les Canadiens. Surtout de voir les Panthers au premier rang après leur gain de 3-2 sur Columbus dimanche soir.

C’était pourtant le cas avant le match du Canadien à Tampa lundi soir qui était suivi d’une visite aux Panthers ce soir, mardi.

En raison de son actuelle série d’insuccès, le CH (20-13-3), avant sa défaite à Washington, est en recul de cinq points par rapport à la saison dernière, avec 43 points de classement après 36 matchs. Il y a un an, il présentait un dossier de 23-11-2 (48 points).

Il avait réussi 14 buts de plus jusqu’à maintenant cette saison, soit 105, et il en avait permis cinq de plus, 89. Pour ce qui est des unités spéciales, il fait meilleur figure en supériorité numérique, avec un taux de réussite de 19,5 pour cent (24-en-123), comparativement à 15,3 pour cent (15-en-98) à la même période la saison dernière. En infériorité, il fait légèrement moins bien même s’il occupe le quatrième rang de la LNH, avec un taux de 84,9 pour cent (18 buts accordés en 119 occasions). Il était sixième, il y a un an, grâce à un taux de 86,3 pour cent (17-en-124).

De la santé pour Price

Therrien a beau dire que ses troupiers vont sortir grandis de ce flot d’adversité, la récente dégringolade de l’équipe a remis en lumière l’importance de la contribution de Price à ses succès.

La santé pour le gardien vedette est le meilleur souhait du nouvel an qu’on puisse faire aux dirigeants et aux partisans. La saison sera foutue si la blessure au bas du corps qui afflige Price devait tarder davantage à guérir, voire s’aggraver.

Quoiqu’on en pense, les Canadiens demeurent essentiellement l’équipe d’un seul joueur. Les gardiens réservistes Mike Condon et Dustin Tokarski font leur possible, mais pauvres eux leur marge de manœuvre est plutôt mince.

On ne peut pas cette fois attribuer la période léthargique à l’attaque à un manque de profondeur au sein de l’organisation. Les joueurs qu’on a rappelés des IceCaps de St. John’s de la Ligue américaine de hockey, Daniel Carr particulièrement, font du bon travail. Ce sont les vétérans qui sont trop discrets, à commencer par Max Pacioretty qui vit sa première tempête à titre de capitaine.

Les projecteurs sont d’autant braqués sur lui qu’il ne peut pas compter sur le leadership de Price et de Gallagher afin de le seconder dans ses tâches.

Brian Gionta l’a confié à l’époque où il était le capitaine à Montréal : quand bien même ils le voudraient, les joueurs blessés ne peuvent pas exercer un grand leadership, même quand ils sont dans l’entourage de l’équipe. C’est aux joueurs dans le vestiaire de trouver des solutions et d’agir.

Il incombe donc aux vétérans Tomas Plekanec et Andrei Markov ainsi qu’au défenseur P.K. Subban de montrer la voie à leurs coéquipiers.

« Et vite! », comme l’a martelé Pacioretty avant le départ des Canadiens à l’étranger, la semaine dernière.

Le sentiment d’urgence ne fait qu’augmenter. Le retour en action des Canadiens, samedi, n’a pas été concluant devant les Capitals de Washington. Il reste à voir comment ils se sont défendus lundi et mardi à Tampa et à Sunrise.

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