«Avoir de la personnalité, avoir du caractère, avoir bon ou mauvais caractère » etc., sont des expressions populaires bien connues, mais qu’en est-il dans la réalité?
Les psychologues ont mis en évidence que la personnalité d’un individu est directement reliée à l’interaction permanente de cinq facteurs qui sont suivant un ordre alphabétique: l’affectivité, le caractère, l’environnement, l’intelligence, la morphologie et depuis peu on leur ajoute la mémoire biogénétique de l’ADN.
Parmi ces composantes, le « caractère » a une influence très importante, car comme la couleur des yeux, il reste identique à lui-même tout au long de la vie. Ce dernier est toujours lui-même et il est sous-tendu par trois forces distinctes qui sont l’Affectivité, l’Analyse et l’Action (Théorie des 3 A). Ces trois forces sont indissociables et leur jeu interactif est permanent, mais il est toujours dominé par l’une d’elles. Ainsi, le comportement de certaines personnes sera, selon la force dominante de tendance naturelle, soit Affective ou Analytique ou bien encore Active.
Si l’on prend comme exemple les maladies psychosomatiques, où les émotions sont un des déclencheurs du mauvais fonctionnement de l’organe malade, il sera facile de constater que les personnes à dominance affective auront tendance à accentuer leurs émotions, alors que celles du type analytique prendront bien soin de décoder leurs émotions et que les personnes du type actif, ressentiront le besoin d’agir pour compenser leurs émotions.
Pour terminer on peut, dans une certaine mesure, dire que l’être humain est programmé dès sa naissance au niveau de son caractère avec un des trois « A » dominant qui va influencer la dynamique de sa personnalité.
Sur ce, que vous soyez en Floride ou au Québec je vous dis à la prochaine fois en vous espérant heureux et en santé.
