Sous l’effet de la mondialisation, les médecines non occidentales ont vu leur place reconnue. Suivant la définition donnée en 2000 par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) « la médecine traditionnelle est la somme totale des connaissances, compétences et pratiques qui reposent, rationnellement ou non, sur les théories, croyances et expériences propres à une culture et qui sont utilisées pour maintenir les êtres humains en santé ainsi que pour prévenir, diagnostiquer, traiter et guérir des maladies physiques et mentales ».
Que ce soit en Asie, en Océanie, en Afrique et en Amérique latine, nombreux sont les pays et leur population qui font appel de nos jours à la médecine traditionnelle :
– En Chine, les préparations traditionnelles à base de plantes vendues à des fins thérapeutiques représentent entre 30 et 50 % de la consommation totale des produits médicamenteux.
– En Afrique, il est estimé que jusqu’à 80 % de la population fait appel aux pratiques de la médecine traditionnelle au niveau des soins de santé primaires.
-Dans les pays industrialisés en 2017, cette médecine dite « alternative » est de plus en plus considérées comme une « médecine complémentaire » basée sur l’idée qu’il est possible d’associer des traitements impliquant des « philosophies thérapeutiques » différentes, mais capables de coopérer dans l’intérêt du malade. Jusqu’à présent, 17 catégories ont été déterminées regroupant 400 pratiques « à visée thérapeutique ». Il va sans dire que les pouvoirs publics les surveillent de près en raison du risque de dérive sectaire et/ou des éventuels dangers qu’elles pourraient présenter pour la santé des personnes.
Sur ce, que vous soyez ici en Floride ou au Québec, je vous dis à la prochaine en vous espérant heureux et en santé!