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mercredi, avril 24, 2024

Le Bloc émerge du coma

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Il n’y a pas seulement aux États-Unis que la politique fait les manchettes. Les élections au Canada ont aussi occupé la une alors que les Québécois ont, de toute évidence, envoyé un message au reste du pays lors de l’élection nationale du 21 octobre dernier.

 

La résurrection du Bloc Québécois, jusque-là moribond, a dans un premier temps réanimé la flamme nationaliste dans cette province tout en divisant le Québec.

Le même phénomène s’est produit sur le plan fédéral alors que les libéraux ont, dans une certaine mesure, balayé les Maritime tandis que les Conservateurs faisaient main basse dans les régions de l’Ouest.

Mais c’est la troupe d’Yves-François Blanchet qui a pillé les rangs libéraux au Québec. Ces derniers ont dû se contenter des circonscriptions de la région de Montréal, alors que le Bloc faisait le plein de votes dans toutes les régions de la province.

Ce parti, décimé par des querelles internes et par la culbute du Parti Québécois lors de la vague de la CAQ de François Legault, a trouvé en Blanchet un vrai sauveur. Un véritable communicateur, brillant et posé, il s’est stratégiquement  servi de la victoire de la Coalition Avenir Québec et a obtenu 70 % d’appuis des Québécois sur la loi 21, loi sur la laïcité interdisant le port de signe religieux chez les employés de l’État.

Les plus nationalistes se sont alliés au Bloc, dont ceux de la CAQ et du Parti Québécois, pour bousculer tant les libéraux que les conservateurs du Québec.

Le groupe d’Yves-François Blanchet aurait bien apprécié obtenir la balance du pouvoir afin de mener à bien ses objectifs. Mais ses 32 députés ne s’aligneront jamais avec le gouvernement de Justin Trudeau.

Ce sera le NPD qui deviendra le chien de garde des libéraux pour les épargner de basculer à tout moment.

La grande question que les analystes et observateurs politiques se posent est de savoir si cette véritable poussée du Bloc provoquera un nouveau sentiment  nationaliste que l’on croyait enterré depuis la ruée des troupes de François Legault il y a un an, qui avait aussi balayé les libéraux du Québec que l’on ne reconnait plus.

Si le Parti Québécois estime que le succès du Bloc lui influera une certaine énergie, il devra toutefois faire preuve de patience parce que la popularité de la Coalition Avenir Québec ne cesse de s’accroître.

Le premier ministre François Legault, au cours de sa première année d’administration, n’a jamais commis de faute lui faisant ombre.

Pour le moment, c’est surtout sur le plan fédéral que l’on assistera au déroulement des tractations entre certains partis qui n’auront aucun intérêt à retourner en campagne électorale.

Mais soyons assurés que le Bloc Québécois sera le plus vorace et il ne ratera aucune occasion de tirer la couverture du côté du Québec.

La campagne électorale au Canada a duré deux mois alors que celle aux États-Unis se prolonge sur deux ans.

 

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