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mercredi, avril 24, 2024

Le Canadien en plein naufrage

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Rien ne va plus. Le mécanisme est complètement déréglé. La barque coule à pic.

Le Canadien s’enfonce de façon dramatique. Et quand une équipe connait des déboires à ce rythme, les déchirements s’amplifient et la mesquinerie refait surface.

Cette équipe, qui balayait tout sur son passage, dans le premier quart de la saison, est devenue la plus vulnérable de la Ligue nationale. Personne ne s’y attendait, sa tenue débridée du début promettait une saison de rêve.

Dans ses 23 premières sorties, le Canadien avait balayé ses adversaires 18 fois. Il roulait à tombeau ouvert.

Dans le deuxième quart du calendrier tout s’est effondré. Totalement. Cinq petits gains en 20 matchs. Dans six de ses neuf dernières parties l’attaque n’a marqué qu’une seule fois.

Leurs gardiens auront beau être surhumains, on ne peut engranger des victoires de cette façon.

Lorsque PK Subban a marqué, samedi dernier, c’était son premier but en 34 parties et le premier d’un arrière depuis le 12 décembre. Ce qui fait que les défenseurs n’ont touché la cible que 10 fois en 43 rencontres.

L’attaque à cinq est misérable, ayant capitalisé seulement quatre fois en 52 occasions.

Pire

Si tous ces chiffres témoignent de la débandade du Canadien, il y a pire.

Une telle dégringolade engendre la mesquinerie parce que l’humain refuse généralement de reconnaitre ses faiblesses. La dissension s`installe et vient empoisonner le vestiaire. Les coups bas pleuvent.

Les cliques se forment. C’est la pagaille. Cela se passe dans tous les sports.

Et en ce moment, le vestiaire du Canadien se trouve dans ce merdier qui ne peut faire autrement qu’enrayer la machine.

Sûrement, qu’en plus, certains joueurs ne sont plus prêts à souffrir pour leur entraineur qui les horripile en multipliant ses changements de trios.

Ce n’est pas l’amour fraternel entre Subban et Pacioretty. Les propos de PK, après la leçon que les Pinguins leurs ont servie samedi, en disait long sur le conflit entre les deux.

Le défenseur a hurlé devant les journalistes que ce n’était pas son job, à lui, de marquer des buts. Le Canadien ne lui verse sûrement pas neuf millions par saison parce qu’il est un joueur unidimentiel.

Au cours de la bravade de PK, Pacioretty a interrompu ses propos, à l’endroit d’autres scribes, pour jeter à son coéquipier, un coup d’œil réprobateur qui en disait long.

Plus tôt dans la semaine, au cours d’un entrainement, Subban et Plekanec se sont affrontés à coups de bâton. Ce n’était pas une première pour ces deux là.

Plekanec, Desharnais et le capitaine de l’équipe sont du même bord. Mais sûrement que Subban a aussi ses appuis, dont Carey Price, qui lui, pourrait sans aucun doute calmer les ardeurs de tout le monde. À ce point de vue son absence est doublement douloureuse pour son équipe.

Marc Bergevin et Michel Therrien se retrouvent avec toute une patate chaude entre les mains. Ils auront des décisions difficiles à prendre. Ce serait téméraire de leur part de croire à une réconciliation. Le mal est trop profond.

Rappelons-nous de la tempête survenue du temps de Koivu et Rivet qui formait avec d’autres, un clan. On avait envoyé Rivet à San Jose.

Il serait préférable que la direction agisse plus tôt que tard s’ils ne veulent pas que leur équipe s’enfonce davantage.

Les prochains jours ne seront pas une balade parce que l’équipe affrontera deux fois Chicago, qui a le vent dans les voiles avec sept victoires en ligne, St-Louis et Boston.

Contre les formations de l’Ouest, la fiche de Montréal est de quatre victoires et neuf revers.

Le Canadien est 11ème au classement général avec 49 points, seulement six points de plus que Philadelphie, au 20ème rang. Montréal a joué 43 matchs, plus que toutes les autres équipes derrière eux qui ont trois, deux et une partie en main.

Le calvaire que traverse la troupe de Therrien pourrait très bien leur coûter une place dans les séries éliminatoires.

La tournure des événements serait une bonne raison de faire un vrai ménage pour accumuler le plus de bons choix de repêchage afin de se bâtir une équipe qui, depuis trop longtemps, se satisfait d’une petite place en série de fin de saison. Jusqu’ici, le rituel semble contenter le propriétaire, parce que perd ou gagne, le Centre Bell est comble.

Le statut quo pourrait faire que le Canadien vivra 25 autres années sans gagner la Coupe Stanley.

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