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mardi, mars 19, 2024

NOTRE VIE NUMÉRIQUE ET SES IMPACTS ÉCOLOGIQUES

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Les feux historiques qui brûlent la Californie en ce moment nous con-duisent à réfléchir sur l’impact environnemental de notre vie numérique et à interroger nos usages. Les conséquences sur la planète sont parfois difficiles à imaginer lorsqu’on utilise nos outils informatiques et pourtant, elles pèsent lourd. Les conséquences sont invisibles mais bien présentes. D’ici 2025, il y aura près de 65 milliards d’objets connectés dans le monde, cela est sept fois plus qu’aujourd’hui.

En 2018, le visionnement des vidéos en ligne sur toutes plateformes confondues a produit autant de CO2 que l’Espagne. À lui seul, Netflix consommait 15 % de la bande passante mondiale l’année dernière. En 2012, le foyer d’un pays développé possédait en moyenne dix objets connectés, en 2017 c’était 25 et en 2022 ce sera 50. Il faut ajouter à l’objet numérique tous les serveurs, les satellites, les méga centres de données, etc.

Dans ce contexte, comment concevoir une société plus responsable en regard des usages de nos outils numériques ? En 2019, l’empreinte environnementale du numérique mondial représentait 3,8 % des émis-sions de gaz à effet de serre. Ce n’est plus le stockage qui est le plus dévastateur au plan environnemental, ce sont plutôt les échanges, indiquait Céline Zouari, spécialiste en ventes commerciales chez IBM, lors d’une table ronde tenue en 2019 en France.
Les usages que nous faisons de nos outils numériques changent rapide-ment. Par exemple, les 16-24 ans n’utilisent plus le téléphone pour téléphoner mais pour s’échanger des vidéos, des applications, etc., souligne Céline Zouari. Au-delà des usages, il faut savoir que c’est la fabrication qui a le plus d’impact négatif sur l’environnement. L’empreinte environnementale du numérique va doubler ou tripler selon les indicateurs environnementaux que l’on regarde, souligne Frédéric Bordage dans son livre Sobriété numérique, les clés pour agir.
Les minerais qui servent à fabriquer nos ordinateurs sont en voie d’épuisement et le recyclage s’avère être peu efficace car les composantes de chaque objet sont miniaturisées. Dans les faits, ils ne sont que peu ou pas récupérables. C’est pourquoi le geste le plus efficace que l’on peut poser pour réduire notre empreinte écologique liée à notre vie numérique est de faire durer nos objets connectés le plus longtemps possible et de résister à la tentation du nouveau modèle de tablette, de téléphone ou d’ordinateur.

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